Agriculture
Dans la Vienne, l'étude HMUC face à la colère agricole
25/10/2025
La rédaction,
Le 31/10/2025
Les conduites en PVC datant d’avant 1980 font actuellement l’objet d’une surveillance particulière, car elles peuvent libérer dans l’eau du chlorure de vinyle monomère (ou CVM) Photo: source ARS Un gaz cancérogène classé par l’OMS refait surface dans les réseaux d’eau potable français. Le chlorure de vinyle monomère (CVM), utilisé pour fabriquer le PVC, se retrouve dans l’eau lorsqu’il migre depuis de vieilles canalisations en plastique posées avant 1980.
Selon le ministère de la Santé, la limite de qualité est fixée à 0,5 µg/L, mais des enquêtes menées par Le Monde et Vert.eco révèlent que plusieurs milliers de communes présentent des dépassements. 30 % du réseau français serait concerné, notamment dans les zones rurales ou en fin de réseau, où l’eau stagne plus longtemps dans les conduites. Le CVM est connu pour provoquer des cancers du foie chez les personnes exposées à fortes doses, notamment dans le milieu industriel. À plus faible concentration, les risques restent mal documentés, mais l’absence d’un recensement complet des canalisations à risque inquiète les spécialistes. Le remplacement des tuyaux concernés représenterait un chantier colossal, estimé entre 12 et 30 milliards d’euros. En attendant, certaines collectivités procèdent à des purges ou installent des dispositifs de dégazage. Deux cartes permettent de vérifier si votre commune est touchée : Vert.eco – Carte du CVM dansmoneau.fr, créée par Data for Good et Générations Futures, qui recense aussi d’autres polluants (PFAS, pesticides, nitrates…). Sources : Santé.gouv, Le Monde, Vert.eco, RTL, Eau Seine-Normandie, DansMonEau.fr